4 octobre

David Hockney au Centre Pompidou

COUP DE CŒUR

David Hockney est sur la scène artistique internationale depuis maintenant 60 ans. Cette exposition au Centre Pompidou apparaît comme un immense hommage à cet artiste anglais complet qui ne s’est jamais arrêté de produire. L’homme qui nous est présenté est considéré en Angleterre comme un « trésor national ». La Team RED Edition en est fan.

David HockneySelf Portrait (1954)

David Hockney est l’un des premiers à concevoir tes toiles multiformes et multi-matières. Dès de début des années 60, il superpose dans ses œuvres des formes prélevées dans toute l’histoire de l’art mondiale : graffiti, art égyptien, pop art, superpositions de matières… Le collage est l’une de ses techniques favorites, qu’il utilisera par exemple ici pour son premier autoportrait et beaucoup plus tard pour différents collages de polaroids.

 

 

Tous les quatre ans, il tentera de nouvelles aventures stylistiques et picturales, il ne s’enfermera jamais dans un style artistique unique, cela est toujours visible dans ses créations aujourd’hui.

Artiste engagé, notamment pour les droits des homosexuels, il devient ensuite plus proche de l’esthétisme pur : créer des œuvres libérées du joug de l’engagement et qui ne cherchent plus essentiellement à représenter, à dire quelque chose.

 

A Bigger Splash

Portrait of an Artist (Pool with Two Figures)

 

Artiste incroyablement imaginatif, Hockney croit à l’innovation dans toutes ses formes. C’est ainsi que dès l’apparition des nouvelles technologiques idéographiques comme le fax, il voit leur potentiel pour la distribution et le renouvellement de la création artistique. Ainsi, il crée aujourd’hui des « performances artistiques » qui mettent en jeu les techniques actuelles telles que le montage photographique et vidéo.

 

The Four Seasons

 

Si vous ne l’avez pas déjà vue, allez visiter cette superbe rétrospective! 

Mais attention, elle finit déjà le 23 octobre et s’envole ensuite pour le MET à New-York ! 

26 décembre

Red love Tof

TOFDRU est illustrateur, il a beaucoup collaboré pour la presse et il est à parier que vous avez déjà croisé ses créations dans les pages des magazines ou… sur nos sacs ! On aime beaucoup son travail ici chez Red et avons beaucoup de projets avec lui. En attendant de vous les révéler, nous l’avons interviewé à l’occasion de l’ouverture de La Mine, une école de dessin d’un nouveau genre pour les 6-12 ans.

Sacs Red Edition by Tof Dru

Sacs Red Edition by Tof Dru

Tof, quel est ton parcours ?

Formation Arts Plastiques, puis Arts Appliqués.

Directeur artistique dans la pub au début, puis illustrateur et graphiste pour :

– la presse (Libé, Télérama, Inrocks, SoFoot, Doolittle, Vanity Fair, Usbek & Rica…)

– la pub (Nike, Pepsi, Sfr, Beaubourg, L’Huma, Ray-ban, Fnac…)

– la musique (Andy Partridge, Lily Alen, Carlos Gardel, Weepers Circus…)

– l’édition (Flammarion, Robert Laffond)

Que fais tu aujourd’hui ?

Je continue mon parcours 😉 sauf que je suis désormais tous les mercredis à LA MINE. Enfin !

Comment définis tu ton style ?

Je dirais « Collage & Zigouigoui ».

Coloré, pétillant, gai et parfois brutal, mais jamais cru ni glauque.

 

Quelles sont tes inspirations ?

Les collages de Max Ernst, Raoul Hausmann, Hannah Hôch, John Heartfield, Erro.

Le graphisme de Paul Rand, Saul Bass, Herb Lubalin, Max Hubert.

Les peintures de Dubuffet, Chaissac, Basquiat, Vuillard.

L’univers de Tomi Ungerer, Tod Schorr, Jim Flora, Miroslav Sasek

Les dessins de Siné, Sempé, Abner Graboff, Saul Steinberg.

Les affiches de Savignac, d’Hervé Morvan, Donald Brun

Bref, que des contemporains quoi !

Pourquoi ouvrir un lieu pour les enfants ?

J’en suis encore un ! Mais dans un corps d’adulte !

J’ai envie de partager mon amour du dessin, de l’art, de la typo, de l’affiche avec eux. J’ai longtemps travaillé avec des enfants en tant qu’animateur et directeur de colos, et quand j’ai arrêté, ça m’a beaucoup manqué. Accompagner les sorties scolaires de mes filles, organiser les fêtes de l’école ne me suffit plus. Et j’ai eu la chance de trouver cet endroit qui, avec l’appui de mes proches (amis et famille) est devenu LA MINE !

Ecole la MINE

Ecole la MINE

Que vas tu leur proposer ?

Un lieu unique et ludique où les enfants pourront développer leur pratique créative librement, tout en apprenant les techniques des arts plastiques pour les mettre en forme. Connaître les outils fondamentaux et découvrir (maîtriser selon l’âge) ceux d’aujourd’hui.

Faire un dessin au fusain c’est bien. Le scanner pour en faire une affiche à l’aide de Photoshop en y ajoutant de la typo, en intervenant sur les couleurs et la composition, c’est autre chose.

Faire vivre une création en l’animant image par image pour raconter une histoire et aborder des notions de mise en scène et de cadrages, c’est du jamais vu !

Alors si en plus, on se marre en le faisant, et qu’on apprend que le surréalisme est né à Paris avec André Breton et ses copains; si on peint de la main gauche les yeux fermés comme Dubuffet pour se libérer de toutes les contraintes intellectuelles et académiques, ça devient un exutoire formateur !

Par curiosité comment t’y prends tu pour créer une affiche ? Tu coupes ou tu n’es que sur ordi.. ?

D’abord, je fais des croquis pour camper l’idée et la composition, puis je plonge dans mes livres, catalogues et revues, je les scanne et les assembles à l’ordi, un peu à la manière des décalcomanies de ma jeunesse. Disons que le collage numérique offre beaucoup de souplesse et des possibilités infinies. Il a également le mérite de ne pas endommager mes documents.

Cependant je garde le plaisir de la colle et des ciseaux pour des travaux personnels.

Qu’aimes tu dans Red Edition ?

On n’est pas dans la pâle copie de meubles 50’s, mais dans l’hommage aux lignes et au design de l’époque revus par des designers d’aujourd’hui. Et cela se ressent dans toute la collection.

Je suis également sensible aux matières de qualité, aux associations de bois, laine, laque, bambou qui font qu’on est dans du design haut de gamme, à des prix qui ne le sont pas. Moi je dis : CHAPEAU !